L’écologie, nouveau fer de lance de la gauche
Qu’il est dans l’ère du temps d’être écologiste.
Aux dernières élections européennes, Europe Ecologie (16,28%) a fait jeu égal avec le PS (16,48%).
Outre la diffusion (le vendredi précédant l’élection !) de Home, film de Yann Arthus Bertrand qui a incontestablement dopé le vote vert, on peut analyser ce bon score sur plusieurs niveaux :
- le cadre de l’élection, l’Europe, favorise le vote écologiste, la problématique environnementale correspondant davantage à cette échelle territoriale
- le charisme du leader d’Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, a pesé dans la balance face à un PS amorphe
- la préoccupation écologique est hyperprésente dans les médias
- mais surtout, le PS ne peut plus rien pour les ouvriers et les petits cols blancs, et ces derniers l’ont compris. Les socialistes peinent à proposer un modèle social et n’ont aucun projet politique.
Résultat, beaucoup de Français ont préféré voter pour une cause noble et planétaire plutot que pour une fausse gauche, dont ils ont mesuré l’incapacité à apporter des solutions face aux délocalisations, au chômage et à la précarité dans un système mondialisé.
